Adaptation du vivant à son environnement (Ed.2020)

Le CNRS, via la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires, lance un appel à projets dans le cadre du défi Adaptation du vivant à son environnement

L’objectif de ce dernier est de soutenir des recherches interdisciplinaires visant à étudier les adaptations de tout organisme vivant en réponse aux évolutions de leur environnement et intégrant plusieurs échelles d’analyses.

Tous les êtres vivants font et ont fait face dans le passé à des changements plus ou moins rapides et de plus ou moins forte amplitude de leur environnement induisant différents processus d’adaptation selon les organismes concernés et les conditions. Ces adaptations autorisent voire optimisent le fonctionnement des individus (performance, survie, reproduction) en réponse à leur nouvel environnement et ses variations.

Le terme adaptation doit être compris ici dans son sens le plus large incluant des aspects évolutifs et/ou des processus relevant de mécanismes de stress, de plasticités génomique ou phénotypique, d’acclimatation, de développement de nouvelles stratégies moléculaires de résistance, de résilience ou encore de changements de comportements individuels ou collectifs. Tout organisme vivant peut être considéré dans le cadre de cet appel à projets, allant des réponses moléculaires et cellulaires, physiologiques à des changements de comportements biologiques ou sociaux d’individus ou de populations. Les facteurs environnementaux peuvent être biotiques, abiotiques ou sociaux.

Pour aborder les questions d’adaptation du vivant à son environnement dans leur complexité, les projets soumis dans le cadre de cet appel à projets devront :
Énoncer clairement les facteurs et conditions de changements environnementaux étudiés dans le cadre du projet,
Combiner plusieurs échelles d’analyses (temporelles, spatiales, du moléculaire au compartiment cellulaire, à la cellule, à la pluricellularité, à l’individu, aux populations ou à l’échelle globale) et développer une démarche intégrative des données acquises aux multiples échelles,
S’inscrire dans une démarche interdisciplinaire. Dans ce contexte les domaines scientifiques mobilisables sont nombreux : biologie expérimentale, théorique, computationnelle, synthétique, sciences de l’environnement, physiologie, anthropologie, sciences humaines et sociales, physique, instrumentation, ingénierie, chimie, modélisation mathématique, calcul scientifique sur des données complexes, analyse statistique, informatique.

L’interdisciplinarité, la prise de risque, la rupture et le caractère exploratoire sont les critères clefs pris en compte dans la sélection des projets.

Pour en savoir plus :
>> consulter la page de la journée de restitution du défi

Pour obtenir des informations :
Catherine Rechenmann et Fabienne Aujard (Responsables scientifiques du défi)
La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires

Crédits: © Vincent JOMELLI/LGP/CNRS Photothèque

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