Modélisation du vivant (Ed.2019)

Les nouvelles méthodologies expérimentales en sciences de la vie et en écologie nécessitent le développement de modélisations.

Ces modélisations permettent d’obtenir une compréhension quantitative et des simulations prédictives des processus biologiques et écologiques, de leur réponse à différentes contraintes qui ne peuvent pas être atteintes par les seules études fondées sur l’observation ou l’expérimentation. De façon réciproque, la validation de modèles prédictifs par le développement et la mise en œuvre de nouvelles approches expérimentales représente un enjeu essentiel en sciences du vivant. Pour cela, les domaines scientifiques mobilisables sont nombreux : biologie expérimentale, computationnelle et théorique, sciences environnementales, physique, chimie, modélisation mathématique et informatique, traitement et assimilation de données expérimentales, calcul scientifique, apprentissage…

Dans ce contexte, cet appel à projets a pour vocation de :

  • renforcer l’interdisciplinarité dans le domaine de la modélisation du vivant en proposant un programme scientifique combinant des approches relevant d’au moins deux disciplines scientifiques et donnant la priorité aux interfaces,
  • faire émerger de nouvelles thématiques et collaborations ou soutenir plus durablement des projets à risque,
  • contribuer au développement des synergies entre analyses théoriques et études expérimentales.

A titre d’exemples, non limitatifs, la prédiction des propriétés des biomolécules (protéines, ADN, ARN …) et/ou des processus biologiques peut être réalisée par des approches théoriques en relation directe avec des données expérimentales. De même la prédiction de la résilience de certaines populations animales, végétales ou de microorganismes face à différents stress peut être réalisée à partir d’expérimentations et de modélisation des réponses au(x) stress à court comme à long termes.

Mots-clés : organisation des assemblages moléculaires et cellulaires, tissus vivants, biologie évolutive, écologie évolutive, éthologie, mécanismes de réponse ou d’adaptation aux contraintes développementales ou environnementales, analyses multi-échelles, réseaux de gènes.

L’interdisciplinarité, la prise de risque, la rupture et le caractère exploratoire sont les critères clefs pris en compte dans la sélection des projets.

Pour obtenir des informations :
Catherine Rechenmann  (Responsables scientifiques du défi)
La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires

Crédits : © Frédéric LUTON / IPMC / MICA / CNRS Photothèque

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