Un des enjeux majeurs des Antilles françaises est d’arriver à faire coexister une volonté de patrimonialisation de la biodiversité et la nécessité d’identifier des solutions dites basées sur la nature. Elles reposent en réalité autant sur des pratiques sociales et des savoirs souvent anciens, notamment par la production de connaissances sur les valeurs du sol et de l’eau dans un contexte de risques naturels forts et de pratiques agricoles variables (plantations, cultures vivrières et agroforesterie) et d’une partie des sols soumis à une pollution de type pesticide. Les Antilles françaises ont une biodiversité terrestre et marine – bactérienne, fongique, végétale et animale – d’une très grande richesse. Cette valeur a fait l’objet de nombreuses mesures de protection mais au final souvent isolées d’une politique de conservation des services écosystémiques. Il est nécessaire de changer de paradigme et passer de la biodiversité sanctuarisée à la biodiversité inscrite dans une chaîne de valeurs source de biens et de services.
L’objectif de l’appel est de faire émerger des projets interdisciplinaires et originaux d’une durée de 2 ans (1 an, renouvelable pour une 2nde année) s’appuyant sur des consortia structurants et ancrés sur le territoire. Cet appel sera géré par la MITI du CNRS avec les pilotes de la Pépinière.
Responsables scientifiques :
Martina Knoop et Jean-Raphaël Gros-Desormeaux
Responsable MITI:
Cyrille Jeancolas
Pour obtenir des informations :
Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires
Crédit photo :
CC BY-SA 2.0 Deed
Guillaume Cattiaux