La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires – MITI lance « Portraits de Réseaux », une série d’articles consacrés aux réseaux technologiques transverses du CNRS.
Cette série permet de donner un coup de projecteur à ces réseaux, très actifs au bénéfice de la communauté scientifique et technique, et aux différentes actions qu’ils mettent en place.
A cette occasion retrouvez l’interview d’Anne-Antonella Serra, Responsable du pilotage de la Plateforme des réseaux de la MITI
Que recouvre le terme « réseaux technologiques transverses » exactement ?
Ce sont des réseaux technologiques qui ont pour objectif de fédérer des populations autour de métiers et de technologies représentés de façon transverse au CNRS. Ils agissent pour la capitalisation des connaissances, l’acquisition de nouvelles expertises et le développement technologique, au travers de multiples actions. Selon les besoins des communautés, les réseaux organisent en effet chaque année des actions nationales de formation (ANF), des journées thématiques, des ateliers pratiques, des webinaires, des appels à projets technologiques, des publications d’ouvrages, etc. Les réseaux constituent ainsi de formidables lieux d’échanges et d’enrichissements mutuels entre différents acteurs d’horizons scientifiques multidisciplinaires. En faisant évoluer les expertises techniques au plus haut niveau, les réseaux contribuent au rayonnement du CNRS.
Qui sont les membres de ces réseaux, comment y adhère-t-on ?
Ces réseaux sont ouverts gratuitement à tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche et sont donc des espaces uniques de dialogues inter-organismes et inter-instituts, entre personnels scientifiques et techniques, entre les métiers et au cœur des métiers. Leurs membres, chercheur.ses, ingénieur.es ou technicien.nes, débutants ou confirmés, y adhèrent volontairement en s’inscrivant aux listes de diffusion. Parmi eux, certains contribuent à l’animation du réseau et à la mise en place d’actions pour leur communauté en s’investissant dans les comités de pilotage.
Au nombre de 26, ces réseaux sont pilotés par la MITI du CNRS. Pourquoi ?
Ces réseaux, qui portent sur des thématiques multidisciplinaires et qui concernent donc plusieurs instituts, sont pilotés par la MITI qui a pour rôle notamment de soutenir les projets transverses. Ils sont coordonnés et encadrés de façon homogène au niveau de la « Plateforme des réseaux ». Celle-ci facilite leur bon fonctionnement et leur permet de mener à bien leurs actions, via un soutien financier, administratif et logistique. Il s’agit également d’impulser des groupes de travail inter-réseaux travaillant sur des problématiques communes, telles que la gestion des données. La Plateforme a pour rôle aussi d’évaluer ces réseaux et leurs réalisations afin de légitimer leur place au CNRS et de valoriser leurs actions.
Justement, parlez-nous de ce premier « Portraits de réseaux » …
La MITI, par ses réseaux, regroupe un nombre incroyable de compétences et d’expertises que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les actions menées sont essentielles pour la communauté scientifique du CNRS et au-delà, et nous souhaitons mettre en lumière le rôle de ces réseaux. « Portraits de réseaux » est ainsi né avec l’idée de réaliser un focus sur chacun d’eux pour les faire davantage connaître et reconnaitre. C’est aussi l’occasion de partager avec le plus grand nombre les technologies, les méthodologies scientifiques et/ou les évolutions métiers issus du travail de ces réseaux.
RéMiSoL est le premier réseau interviewé. Nous remercions d’ailleurs ses animateurs de s’être prêtés à l’exercice en premier ! Découvrez ce portrait
Les prochains portraits à paraître seront sur les réseaux MSK (Milieux Souterrains et environnements Karstiques) et QeR (Réseau Qualité en Recherche, le réseau référent de la démarche qualité au sein des unités de recherche), ces prochaines semaines.
Les réseaux de la MITI en quelques chiffres
- 26 réseaux nationaux
- 63 réseaux régionaux associés
- 16000 adhérents (dont ~30% de chercheur.ses et 70% d’ingénieur.es, technicien.nes),
- + 50 journées thématiques ou ateliers techniques par an,
- + 30 actions nationales de formation, avec +1000 personnes formées par an
- + 100 webinaires, cumulant des milliers de vues
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