Sous l’égide de l’équipe du PPR Autonomie, les principaux acteurs chargés du financement et de l’animation des communautés de recherche du champ de l’autonomie se sont réunis le mercredi 19 octobre au Campus Condorcet, à Aubervilliers. L’occasion d’un large tour de table pour partager les missions de chacun, discuter des actions conduites en 2022 et donner à voir celles qui seront reconduites ou lancées en 2023.
Un tour de table élargi qui laisse apparaître la diversité des missions et activités des acteurs
L’objectif de la séquence de la matinée était de renforcer l’interconnaissance des périmètres de missions et d’actions, des principales réalisations 2022, et de donner à voir les projets en cours, qu’il s’agisse de la poursuite d’actions récurrentes ou de nouvelles actions à mettre en œuvre conduites par l’ensemble des acteurs.
Afin de rendre plus visible les actions conduites et les productions des principaux acteurs, un calendrier (pour l’année 2022) ainsi qu’un répertoire des principales ressources mises à la disposition des communautés ont été produits à l’occasion de cette rencontre. Il s’agit là d’une première version de ces documents qui visent à être enrichis des actualités et productions d’autres acteurs, et partagés régulièrement. Découvrez-les :
- Télécharger le calendrier des principales actions conduites en 2022 par les acteurs en charge du financement et de l’animation de la recherche dans le champ de l’autonomie (PDF, 790 Ko) ;
- Télécharger le répertoire des ressources mises à disposition par les acteurs en charge du financement et de l’animation de la recherche dans le champ de l’autonomie (PDF, 845 Ko).
Était d’abord présents à cette journée les acteurs historiques du financement de la recherche dans le champ de l’autonomie, à savoir :
- La FIRAH (Fondation internationale de recherche appliquée sur le handicap), qui développe aujourd’hui ses activités autour de trois axes que sont le financement de projets de recherche appliquée dans le cadre de ses appels à projets (général et thématiques), le transfert des connaissances issues de la recherche auprès des acteurs de terrain, et le soutien au transfert des innovations ;
- L’IReSP (Institut pour la recherche en santé publique) qui lance chaque année le programme de soutien à la recherche « Autonomie : personnes âgées et personnes en situation de handicap » (appels à projets blanc et thématiques), mais qui contribue également à l’animation et à la coordination des communautés de recherche, accroit la visibilité et facilite l’accès aux résultats de la recherche à un large public et promeut l’association des parties prenantes aux démarches de recherche, notamment dans une perspective de recherche participative.
Des acteurs davantage en charge de l’animation des communautés de recherche ont également présenté leurs missions et le périmètre de leurs activités :
- L’ILVV (Institut de la longévité, des vieillesses et du vieillissement) qui se donne entre autre objectifs de soutenir la dynamique de structuration, la mise en visibilité des recherches françaises autour de thématiques clés, la promotion de l’interdisciplinarité à travers des manifestations scientifiques thématiques, des ateliers pour les doctorants et post-doctorants et le développement des échanges autour des savoirs entre communauté académique et institutions publiques en charge des politiques de l’âge et de la protection sociale ;
- La Fedrha (Fédération pour la recherche sur le handicap et l’autonomie), qui succède à l’IFRH (Institut fédératif de recherche sur le handicap), et réfléchit actuellement à sa feuille de route autour d’objectifs qui restent proches de ceux de l’IFRH, à savoir animer et structurer une communauté de recherche pluridisciplinaire sur le handicap et l’autonomie, promouvoir les recherches visant à améliorer la vie des personnes qui connaissent des situations de handicap et renforcer les liens entre le monde de la recherche et la diversité des acteurs de la société civile.
Des acteurs aujourd’hui un peu plus éloignés du champ de l’autonomie mais riche d’une expérience et d’une expertise dans l’animation de communautés de recherche en lien avec la société civile étaient également présents :
- La MiRe-DREES (Mission recherche de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), qui lance et coordonne des programmes de recherche visant à produire des connaissances sur les politiques sanitaires et sociales, et à alimenter les réflexions et les décisions des administrations, des partenaires institutionnels ou des acteurs opérationnels. Elle a notamment lancé en 2021 un appel à projets sur les usages des technologies numériques dans le champ de la santé, de l’autonomie (en lien avec l’âge & le handicap) et de l’accès aux droits;
- La Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie qui a pour mission de rassembler les forces de recherche dans le domaine de la fin de vie, de constituer des espaces d’échanges interdisciplinaires et optimiser les rapprochements entre chercheurs et cliniciens au niveau régional, national et international, de faire connaître et reconnaître la recherche sur la fin de vie, y intéresser les sociétés savantes, instituts de recherche et décideurs politiques, et enfin de proposer des orientations stratégiques de recherche.
Enfin, les caisses de sécurité sociale, qui contribuent de longue date à la structuration de la recherche, étaient présentes :
- La CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) accueille depuis 1973 une unité de recherche sur le vieillissement (URV) qui produit des travaux en sciences humaines et sociales. Elle coordonne également la revue scientifique Gérontologie et société dans laquelle sont publiés des dossiers thématiques visant le partage et le transfert de connaissances entre les milieux de la recherche, les professionnels et les décideurs publics ;
- La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) est un acteur central de cet écosystème au travers de sa mission de soutien à la recherche. La caisse participe au financement de nombreux acteurs (IReSP, ILVV, etc.), leur permettant de mettre en œuvre des actions nombreuses sur toutes la chaîne allant de l’identification des besoins de connaissances nouvelles à la valorisation des résultats de la recherche, en passant par le financement de projets. Elle contribue également directement au financement de projets dans le cadre de contrat de gré à gré, dont elle assure par ailleurs la valorisation de leurs retombées et de leurs résultats dans le cadre des Rendez-vous de la recherche sur l’autonomie.
Première discussion du programme de travail de l’équipe projet du PPR Autonomie
En 2023, le PPR Autonomie entrera dans une nouvelle phase de son déploiement avec la fin des opérations de financement de type appels à projets (lancés en juillet 2021 pour le premier, et prévu en novembre 2022 pour le second) et le début des actions d’animation des communautés. C’est dans ce contexte que se met en place l’équipe projet du programme qui réfléchit à la traduction dans des éléments de stratégies détaillés ainsi qu’un programme d’actions concrètes des orientations portées par le Conseil scientifique.
A ce titre, elle a souhaité mettre en discussion ses propositions dans le cadre de cette réunion des acteurs en charge du financement et de l’animation de la recherche, autour notamment des chantiers suivants :
- La coordination des acteurs du champ ;
- L’accompagnement des projets lauréats des appels ;
- La science ouverte et les données de la recherche ;
- La communication, la valorisation de la recherche et la médiation scientifique ;
- La coopération internationale.
Pour chacun de ces chantiers, des éléments de contexte, des objectifs et des pistes d’actions ont été discutés, avec en préambule le rappel de quelques principes qui guideront l’action de l’équipe projet :
- Intervenir en complémentarité des acteurs et initiatives existantes ;
- Conduire, autant que possible, ces actions en partenariat avec les acteurs du champ ;
- Répondre à des besoins non couverts et jugés prioritaires ;
- Mettre en œuvre des actions s’adressant à l’ensemble des communautés du périmètre couvert par le programme ;
- Ne pas produire d’animations (actions) en silo mais rechercher l’ouverture thématique, disciplinaire, etc. ;
- Essayer d’innover, dans les modalités et les formats proposés (idée du pas de côté) ;
- Créer des espaces de dialogue science-société ;
- Veiller à l’internationalisation des actions conduites ;
- Pour les actions récurrentes, réfléchir dès le départ aux modalités de leur pérennisation;
- Capitaliser et partager les enseignements de toutes les actions qui seront conduites.
Suite à ce premier échange, les discussions se poursuivront avec le Conseil scientifique et le Comité consultatif du programme.
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