La batterie tout solide ne cesse de faire l’objet d’annonces dans les médias de la part des constructeurs de véhicules électriques. Des progrès conséquents ont été effectués au niveau des conducteurs ioniques inorganiques. Cependant, la complexité des interfaces fait que nos espoirs doivent être modérés. Une solution existe-t-elle ? Ces interfaces sont la clés du succès et leur maitrise et compréhension permettra d’adresser les challenges des technologies tout solide de demain. Pour ce faire, le projet InSBats fédère les compétences de la Chaire Chimie du Solide – Energie du Collège de France (Pr Jean-Marie Tarascon) et celles en ingénierie de surface et dépôt de films minces pour le stockage de l’énergie (Pr Christophe Lethien) à l’IEMN. Ce projet s’attache donc à modifier la surface d’oxydes, de sulfures ou de Li métallique « massifs » par des revêtements nanométriques déposés par couches atomiques (ALD) ou par pulvérisation magnetron afin de mimer/comprendre/caractériser les interfaces et d’étudier leur effet sur la performance des batteries tout solide assemblées. Ce projet qui associe le dépôt de matériaux à la caractérisation d’interfaces par des méthodes analytiques poussées profitera de la synergie entre l’IEMN et le Collège de France pour adresser ces nombreux verrous. Il s’inscrit également au sein de la « Task-force » tout solide lancée au sein du RS2E.
InSBaTS De l’ingénierie de surface pour résoudre les problèmes d’interface au sein des batteries tout solide
Résumé
Mots clés
- batteriesconducteurs ioniquesdépots sous videélectrochimieinterfaces
Partenaires du projet
INC
Jean-Marie TARASCON
(UMR8260) Paris, France
INC
Jean-Marie Tarascon
Collège de France
(UMR8229) France