L’ammoniac : vecteur énergétique pour demain?

Séminaire organisé par

la Mission pour les Initiatives Transverses et Interdisciplinaires du CNRS 

et la Cellule Energie du CNRS

Dans le contexte prégnant du réchauffement climatique, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre devient une problématique majeure qui s’accompagne d’un regain d’intérêt pour l’étude des combustibles non-carbonés ou à faible émission carbonée.  

L’ammoniac, dérivé azoté de l’hydrogène, est l’un des vecteurs d’énergie prometteurs : molécule non-carbonée (NH3), son utilisation comme combustible permet, comme l’hydrogène, d’éviter l’émission de CO2, de CO ou bien de particules de suies, mais avec l’avantage d’une production et d’une manipulation plus aisées et plus économiques. Il est ainsi un candidat attrayant pour résoudre les problématiques de stockage, de transport et de distribution, depuis la récupération d’une énergie durable jusqu’aux utilisations mobiles et stationnaires de l’énergie à de multiples échelles : des micro-propulseurs aux transports maritimes, des systèmes de réfrigération aux systèmes de génération électrique, sans oublier l’agriculture, domaine dans lequel il est aujourd’hui très largement utilisé. Cependant, de nombreux verrous scientifiques et technologiques sont encore à lever, que ce soit dans les domaines de la détection, la production, le stockage, l’usage  et l’impact environnemental. 

Dans ce contexte, la MITI et la Cellule Energie du CNRS ont organisé un séminaire dédié, dont le principal objectif est de croiser les connaissances et les approches développées par les chercheurs de différentes disciplines, afin d’identifier et répondre collectivement aux enjeux scientifiques multidisciplinaires liés à l’ammoniac.

Le séminaire a réuni plus de 150 participants.

 

Partager

Go to top of page