Processus et techniques d’apprentissage

Le CNRS est le seul organisme à réunir la palette complète des sciences nécessaires pour aborder en profondeur la question des enjeux de l’apprentissage et de l’éducation, sous les angles multiples et croisés des sciences humaines et sociales, des neurosciences, de la psychologie, de l’ingénierie, de l’informatique, etc.
Cette palette couvre un ensemble de questions portant sur les processus d’apprentissage chez les humains dans les dimensions psychologiques, neuronales, biologiques, technologiques, sociales et sociétales, culturelles, langagières de l’apprentissage et de l’éducation.
Dans le champ de l’e-éducation, il est essentiel de développer conjointement les outils numériques d’analyse, d’évaluation de l’apprentissage ou d’aide personnalisée à l’apprentissage, et les analyses d’usage permettant de mesurer leurs apports, leurs biais et la capacité des différentes catégories d’apprenants à se les approprier. Plus fondamentalement, se pose la question du développement du numérique et de l’IA (machine learning) en particulier, et de son impact sur l’apprentissage humain, et s’éclaire d’une réflexion sur la notion d’intelligence. La compréhension des processus cognitifs passe bien évidemment par la prise en compte des contextes économiques et sociaux, de la question du handicap à celle des inégalités (économiques, sociales, de genre ou d’origine).
Cet appel à projets vise à favoriser les recherches d’interface sur la question de l’apprentissage et de l’éducation à l’heure de la diffusion massive des outils numériques et des réseaux sociaux, et dans un contexte où l’éducation est une priorité sociale et politique, à tous les âges de la vie.
Le présent appel fait le pari de la convergence possible des technologies, de l’informatique, des sciences cognitives et des recherches SHS sur l’éducation et les apprentissages : notamment, autour de concepts communs (attention, entrainement, consolidation, compréhension, interprétation, application, création, réflexivité, etc.) et de préoccupations scientifiques communes (accessibilité, remédiation, efficacité, adaptabilité, accroissement du savoir et du sens critique, notamment à l’égard des croyances et des fake news, et de la capacité à faire usage par soi-même des démarches acquises, etc.).

L’interdisciplinarité, la prise de risque, la rupture et le caractère exploratoire sont les critères clefs pris en compte dans la sélection des projets.

 

Pour obtenir des informations :
Alexandre GEFEN et ✉ Jean-Louis VERCHER (Responsables scientifiques du défi)
La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires

 

Crédits : © Maciej Urbanek from FreeImages

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