Adaptation du vivant à son environnement (Ed.2022)

Le CNRS, à travers la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires lance un appel à projets dans le cadre du défi Adaptation du vivant à son environnement

Tous les êtres vivants font et ont fait face dans le passé à des changements plus ou moins rapides et de plus ou moins forte amplitude de leur environnement induisant différents processus d’adaptation selon les organismes concernés et les conditions. Ces adaptations autorisent voire permettent d’optimiser le fonctionnement des individus (performance, survie, reproduction) en réponse à leur nouvel environnement et ses variations.

Le terme adaptation doit être compris ici dans son sens le plus large incluant des aspects évolutifs et/ou des processus relevant de mécanismes de stress, de plasticités génomique ou phénotypique, d’acclimatation, de développement de nouvelles stratégies moléculaires de résistance, de résilience ou encore de changements de comportements individuels ou collectifs. Tout organisme vivant peut être considéré dans le cadre de cet appel à projets, qui couvrira tout processus d’adaptation, allant des réponses moléculaires et cellulaires, physiologiques à des changements de comportements biologiques ou sociaux d’individus ou de populations. Les facteurs environnementaux peuvent être biotiques, abiotiques ou sociaux. L’adaptation des organismes pourra être abordée comme la résultante de toute interaction avec des facteurs biotiques ou abiotiques et leur combinaison, évoluant dans des milieux naturels ou artificiels, dans un large spectre de conditions environnementales.

Pour aborder les questions d’adaptation du vivant à son environnement dans leur complexité, les projets soumis dans le cadre de cet appel à projets devront :

  • Énoncer clairement les facteurs et conditions de changements environnementaux étudiés dans le cadre du projet,
  • Combiner plusieurs échelles d’analyses (temporelles, spatiales, du moléculaire au compartiment cellulaire, à la cellule, à la pluricellularité, à l’individu, aux populations ou à l’échelle globale) et développer une démarche intégrative des données acquises aux multiples échelles,
  • S’inscrire dans une démarche interdisciplinaire. Dans ce contexte, les domaines scientifiques mobilisables sont nombreux : biologie expérimentale, théorique, computationnelle, synthétique, sciences de l’environnement, physiologie, anthropologie, sciences humaines et sociales, physique, instrumentation, ingénierie, chimie, mathématiques, modélisation, calcul scientifique sur des données complexes, analyse statistique, informatique.

 

Pour obtenir des informations : 

Catherine RECHENMANN et Fabienne AUJARD (responsables scientifiques)
Mission pour les Initiatives Transverses et Interdisciplinaires

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